Page:Tolstoï - La Sonate à Kreutzer trad Halpérine.djvu/35

Cette page a été validée par deux contributeurs.


III


J’étais en face de Pozdnychev et je me taisais. J’avais envie de lier conversation avec lui, mais je ne savais comment commencer et, comme il faisait trop sombre pour pouvoir lire, je fermai les yeux et fis semblant de sommeiller. Une heure se passa ainsi, jusqu’à la station prochaine. L’avocat et la dame descendirent, et le commis s’endormit bientôt.

— Ils disent de ces choses ! ils mentent ou ils ne comprennent pas, me dit tout à coup Pozdnychev.