Page:Tolstoï - La Foi universelle.djvu/185

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


IV


Bien que les hommes n’aient jamais vécu et ne vivent pas sans religion, les savants de notre époque, à l’instar de ce Médecin malgré lui de Molière qui plaçait le foie du côté gauche en disant : « nous avons changé tout cela », affirment qu’on peut et on doit vivre sans religion. Or, elle était et elle reste le moteur principal, le cœur de la vie sociale, et sans elle, comme sans le cœur, il ne peut y avoir de vie raisonnée. Certes, les religions ont été et sont nombreuses, car nombreuses sont aussi les façons d’établir les