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je m’en offensai, puis j’en pris si bien l’habitude que jamais nous ne parlions que de ce qui me concernait, et j’avais fini par le trouver tout naturel.

Au début j’éprouvai aussi quelque déplaisir, tandis qu’ensuite je trouvai au contraire un certain charme à voir la parfaite indifférence, je dirais presque le mépris qu’il témoignait pour mon extérieur. Jamais ni par ses regards, ni par ses paroles, il ne me laissait comprendre le moins du monde qu’il me trouvait jolie ; loin de là, il fronçait le sourcil et se mettait à rire, quand quelqu’un venait à dire devant lui que je n’étais pas mal. Il se plaisait même à relever en moi des défauts du visage et à me taquiner à leur propos. Les robes à la mode, les coiffures dont Macha aimait à me parer les jours de fête ne faisaient qu’exciter