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Je ne sais pourquoi, sur ces mots je soupirai.

— Quoi donc ? dit-il.

— Oui, il fait bon vivre en ce monde ! répétai-je.

Et nous retombâmes dans le silence, et de nouveau je me sentis mal à l’aise. Il me passait toujours par la tête que je lui avais fait de la peine, en convenant avec lui qu’il était vieux ; j’aurais voulu le consoler et je ne savais comment m’y prendre.

— Mais, adieu ! me dit-il en se levant ; ma mère m’attend pour le souper. Je l’ai à peine vue aujourd’hui.

— J’aurais bien voulu vous jouer une nouvelle sonate.

— Une autre fois, me répondit-il froidement, du moins à ce qu’il me parut ; puis,