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cha le lui eut confirmé, il me donna des éloges, m’adressant des paroles et des regards d’encouragement comme à un enfant, et comme s’il en eût eu véritablement le droit. Il me parut convenable de lui faire part en détail, et surtout très-sincèrement, de tout ce que j’avais fait de bien et de lui avouer, comme en confession, tout ce qui au contraire pouvait mériter son blâme. La soirée était si belle que, le thé emporté, nous restâmes sur la terrasse, et je trouvai la conversation si intéressante que je ne m’aperçus pas qu’insensiblement tous les bruits de la maison s’étaient assoupis autour de nous. De toutes parts se dégageaient les parfums pénétrante des fleurs, la rosée plus abondante baignait les gazons, le rossignol exécutait ses roulades tout près de nous à l’abri des buissons de lilas, puis se taisait au bruit de nos