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la vie, c’est vivre que je veux, ajoutai-je ; tout comme toi.

Ses traits, où toutes les impressions venaient se peindre si rapidement et si vivement, exprimaient la souffrance et une attention puissamment excitée.

— Je veux vivre avec toi en parfaite égalité…

Mais je ne pus achever, tant je vis une douleur profonde se refléter sur son visage. Il se tut un moment.

— Et en quoi ne vis-tu pas avec moi sur un pied d’égalité ? dit-il : c’est moi, ce n’est pas toi que regardait l’affaire de l’ispravnik et des paysans ivres…

— Oui, mais il n’y a point que ce cas, dis-je.

— Pour l’amour de Dieu, veuille bien me