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larmes, et deux ou trois droroviés qui me regardaient avec curiosité. J’écoutais les prières, je les répétais, mais sans qu’elles retentissent dans mon âme. Je ne pouvais prier moi-même et je regardais stupidement les images, les cierges, la croix brodée sur la chasuble dont le prêtre était revêtu, l’iconostase, les fenêtres de l’église, et à tout cela je ne comprenais rien. Je sentais seulement qu’il s’accomplissait à mon égard quelque chose d’extraordinaire. Quand le prêtre se retourna vers nous avec la croix, qu’il nous félicita et dit qu’il m’avait baptisée et que Dieu lui avait permis aussi de me marier ; quand Macha et la mère de Serge nous eurent embrassés ; quand j’entendis la voix de Grégoire appelant la voiture, je m’étonnai et m’effrayai de la pensée que tout était fini, sans que rien d’extraordinaire ni de correspon-