Page:Tolstoï - Contes et fables, 1888.djvu/77

Cette page a été validée par deux contributeurs.

arriva plus mort que vif, et se jeta aux pieds du vizir.

Le vizir le releva et dit :

— Je t’ai non pas envoyé chercher pour te punir, mais pour te prévenir que tu as un mauvais voisin ; il t’a dénoncé ! Méfie-toi et évite-le.




UN NOYAU

HISTOIRE VRAIE


La mère avait acheté des prunes, et voulant les distribuer aux enfants après le dîner, elle les avait mises sur une assiette.

Vania n’avait jamais mangé de prunes ; ces fruits le tentaient beaucoup ; il les avait flairés et désirait fort les goûter ; il ne fai-