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mains croisées sur ses genoux, les yeux en haut, et il souriait.


X


Sémen s’approcha de lui et lui dit :

— Que fais-tu, Mikhaïl ?

Mikhaïl se leva, serra l’ouvrage, ôta son tablier, salua le patron et la patronne et leur dit :

— Pardonnez-moi, patron ; Dieu m’a fait grâce, faites-moi grâce aussi.

Et les patrons voient qu’une lumière émane de Mikhaïl. Sémen se lève, le salue et lui dit.

— Je vois, Mikhaïl, que tu n’es pas un homme comme les autres, et que je ne puis pas te garder ni t’interroger. Dis-moi seulement une chose : pourquoi étais-tu si sombre, si épouvanté quand je t’ai trouvé et amené chez moi ? Pour-