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— Non, sa mère l’a estropiée.

Matréna se mêle à la conversation, curieuse de savoir :

— Qui es-tu ? dit-elle à la femme, qui sont ces petites ? N’es-tu pas leur mère ?

— Je ne suis ni leur mère, ni leur parente, ma bonne, ce sont mes filles adoptives.

— Elles ne sont pas de ton sang, et comme tu les choies !

— Comment ne pas les chérir ? je les ai nourries de mon lait toutes les deux. J’ai eu un enfant aussi, que Dieu m’a repris ; je ne le choyais pas autant que celles-ci.

— À qui sont-elles ?


IX


Matréna se mit à bavarder avec la femme leur fit ce récit.