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lait s’expliquer avec son frère qui, lui, n’avait pas du tout pensé qu’il l’offensait :

— Tu n’es pas fâché contre moi, Micha ? — dit-il après un silence d’une minute.

— Pourquoi ?

— Mais à cause de ce qu’il y a eu, comme ça, rien.

— Nullement, répondit l’aîné en se tournant vers lui, et lui tapant sur la cuisse.

— Alors, tu me pardonnes, Micha, si je t’ai attristé ?

Et le frère cadet se détourna pour cacher des larmes qui, tout à coup, se montraient dans ses yeux.