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Nekhludov, qu’il avait connu quand il n’était pas encore imprégné de tous ces mensonges, il s’était revu tel qu’il était autrefois, et, tandis qu’il s’empressait de faire allusion à ses convictions religieuses, il avait senti, plus vivement que jamais, que ce n’était « pas ça » ; et une tristesse douloureuse s’était emparée de lui. Nekhludov éprouva un sentiment analogue dès que se fut dissipée la première impression joyeuse de sa rencontre avec son ami de jadis.

C’est pourquoi, tout en se promettant de se revoir, ni l’un ni l’autre ne firent rien pour cela et ils ne se revirent pas durant ce séjour de Nekhludov à Pétersbourg.