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Sodome, cette ville subsisterait encore aujourd’hui ?

En outre, une pareille traduction n’est liée ni à ce qui précède ni à ce qui suit. Tout d’un coup, à propos de l’explication de l’importance de Jean et du royaume du ciel, voilà des injures contre certaines villes. Tel est le sens, ou plutôt le non sens de ce passage.

La traduction de ce galimatias est tout à fait arbitraire :

1) δυνάμεις est interprété comme miracle, signification qu’il ne peut avoir.

2) ἔμειναν se rapporte à Sodome, quoique au pluriel, et bien que plus rapproché de δυνάμεις. De même μετενόησαν, au vingtième verset de Matthieu, se rapporte aussi à un inconnu quelconque, alors qu’il est lié à δυνάμεις.

J’ai essayé de traduire autrement, mais j’avoue que ma traduction ne tranche pas toutes les difficultés. Et ce passage obscur — qui ne renferme ni la négation de ce qui précède et suit ni un sens nouveau quelconque — reste incompréhensible.


SUR L’AVÈNEMENT DU ROYAUME DE DIEU

Ἐπερωτηθείς δέ ὑπό τῶν Φαρισαίων, πὸτε ἔρχεται ἡ βασιλεία τοῦ Θεοῦ, ἀπεϰρίθη αὐτοῖς, ϰαὶ εἰπεν, οὐϰ ἔγχεται ἡ βασιλεία τοῦ Θεοῦ, μετὰ παρὰτηρήσεως.

Οὐδέ ἐροῦσιν, Ἰδού ὦδε, ἤ, Ἰδού ἐϰεῖ· ἰδού γὰρ ἡ βασιλεία τοῦ Θεοῦ ἐντὸς ὑμῶς ἐστιν.