pas » qu’un marché puisse devenir la maison de mon père. Il serait difficile de s’expliquer comment Jésus, qui, dans le même discours, a nié la nécessité du temple, pût appeler la maison de son père le temple. Il dit : « le marché ne s’appelle pas la maison de Dieu ».
Καὶ οὐϰ ἤφιεν ἴνα τὶς διενέγϰῃ σϰεῦος διά τοῦ ἱερους,
Καὶ ἐδίδασϰε, λέγων αὑτοῖς· Οὐ γέγραπαται· Ὅτι ὁ οἶϰός μου, οἶϰός προσευχῆς ϰληθήσεται, πᾶσι τοῖς ἕθνεσιν ; ὑμεῖς δὲ ἐποιήσατε αὐτόν σπήλαιον λῃστῶν.
Marc, xi, 16. Et il ne permettait pas que personne portât aucun vaisseau par le temple. | Et il défendit que des objets quelconques fussent portés par le temple. | |
17. Et il les instruisait, en leur disant : N’est-il pas écrit : Ma maison sera appelée par toutes les nations une maison de prière ? mais vous en avez fait une caverne de voleurs. | Il commandait et disait : Ignorez-vous qu’il est écrit : ma maison est la maison de la prière, et elle s’appellera ainsi pour tout le peuple (Ésaïe, lvi, 7 1). Et vous prenez une caverne de brigands pour ma maison. (Jérémie, vii, 4-11 2). |
1) Les paroles du prophète Ésaïe sont employées ici dans le même sens que les paroles de la Samaritaine dans le chapitre suivant : Emportez tout cela parce que ma maison n’est pas celle où l’on fait les sacrifices, mais ma maison est partout où les hommes connaissent le Dieu véritable.