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En même temps que le souverain Juge et Rémunérateur daigne accorder aux justes, après leur mort, quoiqu’en prémices, leur glorification dans le ciel — dans l’Église triomphante, il leur accorde une glorification sur la terre, — dans l’Église militante (p. 651).

Cette glorification est de nouveau présentée sous l’aspect de couronnes d’or, de pierres précieuses, de salutations, d’églises, de chants, de messes, etc. Puis suivent les discussions contre ceux qui ne croient pas nécessaire de glorifier ainsi les saints. Tout cela prouvé par la sainte Écriture.

§ 254. — bb) Invocation des Saints.

En vénérant les saints comme des serviteurs fidèles, des justes et des amis de Dieu, la Sainte Église les invoque dans ses prières, non comme des dieux capables de nous prêter assistance par eux-mêmes, mais comme nos intercesseurs auprès de Dieu, unique auteur et dispensateur de tout don et de toute grâce pour toutes les créatures (Jacques, i, 17) ; comme nos intercesseurs et nos médiateurs, tenant leur vertu médiatrice de Jésus-Christ, qui est, dans le sens propre et par lui-même « le Médiateur entre Dieu et les hommes, s’étant livré lui-même pour la rédemption de tous ». (i Tim., ii, 5). (Conf. orth., p. iii, rep. 52 ; Lettres des Patr., art. 8).

La Sainte Écriture nous enseigne ce dogme… (p. 660).

Voilà le dogme. Le dogme est en cela : a) qu’il faut prier les saints ; b) que les saints nous écoutent ; c) qu’ils prient pour nous. Tout cela est prouvé par la Sainte Écriture et la preuve se termine par la citation des décrets des conciles.