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intégralement présent le seul et même Christ, Dieu parfait et homme parfait…

v. — Si le pain et le vin sont transsubstantiés par la consécration sacramentelle au vrai corps et au vrai sang du Sauveur, alors, dès le moment où les saintes offrandes sont consacrées, Il est sans cesse présent dans ce sacrement, c’est-à-dire qu’il y est présent non seulement durant la communion même des fidèles, comme l’assurent les Luthériens, mais encore avant et après ; car le pain et le vin, une fois transsubstantiés au corps et au sang de Christ, ne changent plus de nature et restent à jamais corps et sang du Seigneur, que les fidèles y communient ou non…

vi. — Si le pain et le vin du sacrement sont le vrai corps et le vrai sang du Seigneur Jésus-Christ, il faut rendre au sacrement les mêmes honneurs, la même divine adoration que nous devons au Seigneur lui-même… (pp. 475-478).

§ 217. — Qui peut accomplir le sacrement de l’Eucharistie, qui peut y participer, et en quoi consiste la préparation à ce sacrement. Le pouvoir d’accomplir ce sacrement appartient à l’évêque. Les évêques transmettent le pouvoir aux prêtres, mais les diacres ne l’ont pas, ainsi que les laïques. Tous peuvent communier, même les enfants. À ce sujet on discute.

§ 218. — Nécessité de la participation à l’Eucharistie sous les deux espèces nommément, et fruits du Sacrement. Tous doivent communier. Les preuves. Il faut communier par le pain et le vin, non par le pain seul. De nouveau, discussion et preuves. Cette discussion valut à Huss le bûcher ; ses partisans furent tués. Mon Dieu quel livre terrible serait