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Suivent de longues discussions sur les deux volontés et les deux actions, les démentis et les preuves des Écritures et du bon sens. En général, l’insanité, dans ce chapitre, arrive à un degré tel qu’il devient pénible de le lire, si on lit avec le désir de comprendre la pensée de l’auteur.

Ensuite, selon la subdivision établie au commencement du chapitre où l’on dit que les conséquences de l’union hypostatique en Jésus-Christ sont doubles envers : a) lui-même ; b) la Vierge Marie ; c) la Trinité, suit :

§ 140. 2o Par rapport à la sainte Vierge, mère du Seigneur Jésus. — L’auteur analyse les conséquences de l’union hypostatique envers la Vierge Marie. Il expose la polémique entre Macédoniens et Nestoriens. La subdivision sur les conséquences par rapport à Jésus-Christ et la Vierge Marie est faite pour discuter Nestorius qui a appelé la Vierge Marie : Mère du Christ.

§ 141. Par rapport à la Sainte Trinité. — Il est prouvé que malgré l’incarnation, la Trinité est restée la Trinité. Il faut comprendre ainsi :

« Je n’ajoute pas de quatrième Personne dans la Trinité, à Dieu ne plaise ! mais je confesse comme une seule Personne Dieu le Verbe et sa chair. La Trinité resta Trinité même après l’incarnation du Verbe… La chair de Dieu le Verbe ne reçut pas d’hypostase indépendante et ne devint point une hypostase différente de l’hypostase de Dieu le Verbe ; mais, ayant reçu en elle l’hypostase, elle fut prise dans l’hypostase de Dieu le