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le Sauveur, après sa résurrection, peut entrer chez ses disciples par une porte fermée (p. 78).

§ 136 Le Seigneur Jésus est un homme saint.

i. — La parole divine enseigne d’abord que le Seigneur est exempt du péché originel (p. 84).

ii. — La parole de Dieu enseigne que le Seigneur Jésus est parfaitement pur de tout péché personnel (p. 86.)

iii. Suivant cette doctrine si positive et si claire de la parole de Dieu, la sainte Église a cru invariablement que le Seigneur Jésus, qui nous est consubstantiel selon l’humanité, nous est semblable en tout, hormis le péché… (p.  87.)

Et même par cette sainteté de Notre Seigneur Jésus, la sainte Eglise entendait autrefois non seulement une exemption complète de tout péché, soit originel, soit personnel et volontaire, mais aussi l’impeccabilité, l’exemption de tout désir sensuel ou de toute faillibilité, l’exemption de toute tentation intérieure. Aussi lorsque Théodore de Mopsueste eut osé soutenir, entre autres, que le Seigneur Jésus n’avait point été exempt des tentations intérieures et de la lutte des passions, le cinquième œcuménique (en 553) condamna sa fausse doctrine comme l’une des plus importantes, (p. 87, 88.)

ii. — De l’unité d’hypostase en Jésus-Christ.

Dans le § 137 : Réalité de l’union des deux natures en Christ dans une seule hypostase, on raconte la chose suivante :

Quand nous professons en Notre Seigneur Jésus-Christ deux natures, la nature divine et la nature humaine, nous professons en même temps qu’il n’y a en Lui qu’une seule personne, que ces deux natures sont réunies en Lui dans la seule hypostase de Dieu le Verbe ; car « nous croyons que le Fils de Dieu… a pris sur Lui