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décida d’y recourir : il lui fallait, chose facile en somme, emprunter dix mille roubles chez un usurier, réduire ensuite ses dépenses, enfin vendre son écurie de courses. Cette décision une fois prise, Vronskï écrivit aussitôt un mot à M. Rolandaki, qui, plusieurs fois, lui avait fait des propositions pour l’achat de ses chevaux ; puis il envoya chercher l’Anglais et l’usurier, et fit une répartition de l’argent qui lui restait. Ses affaires ainsi réglées, il écrivit à sa mère un mot très froid ; il tira alors de son portefeuille trois billets d’Anna qu’il relut, et qu’ensuite il brûla puis, se souvenant de leur conversation de la veille, il devint pensif.