conformément aux besoins du temps. Dites-nous
donc quels sont ces besoins à Sizragne, à Genève,
à Sir-Daria ? Où peut-on trouver l’expression de ces
besoins et des besoins du temps ? De quel temps ? Si
l’on parle de l’opinion historique, alors dans le présent
il n’y a qu’un moment historique. L’un prend
pour les exigences du présent les exigences des
années 1823, l’autre celles d’août 1862, d’autres
tiennent pour les vraies exigences du temps celles
du moyen âge. Je le répète, si la phrase : agir conformément
aux exigences du temps, qui pour nous
n’a aucun sens, si cette phrase est écrite intentionnellement,
alors nous vous demandons de nous
indiquer ces exigences.
Nous le disons franchement, de toute notre âme, nous désirons connaître ces besoins et nous ne les connaissons pas. Nous pourrions citer encore beaucoup d’exemples de l’opinion historique de M. Markov avec les renvois aux Trivium et Quadrivium de Gassiodore, de Thomas d’Aquin, de Shakespeare et Hamlet et autres conversations pareilles, intéressantes et agréables. Mais tous ces passages non plus ne répondent pas à nos questions, c’est pourquoi nous nous bornons à expliquer les causes de la faillite de l’opinion historique relativement aux questions philosophiques.
Cette cause est la suivante : les partisans de l’opinion historique ont supposé que l’idée abstraite, que pour railler ils aiment à nommer métaphy-