essaie de faire le projet : dans le sens de délimitation
des matières d’enseignement. La circulaire
du ministre de l’Instruction publique relative aux
écoles du dimanche a été publiée dans ce sens.
Dans le même sens est faite l’observation d’après
laquelle tout ce qui n’est pas spécifié dans les trois
lignes précédentes du programme ne peut être enseigné
qu’avec l’assentiment des autorités scolaires.
Dans le même sens préventif sont rédigés les
articles 59, 60 et 61, selon lesquels les méthodes
elles-mêmes de l’enseignement et les manuels
employés pour l’enseignement de ce programme
inapplicable et très étroit doivent être définis par
le ministère de l’Instruction publique.
Je ne dis pas que c’est injuste, que c’est nuisible au développement de l’instruction, que cela exclut la possibilité pour le maître de prendre un véritable intérêt à sa tâche, et prête à d’innombrables abus (il suffit que l’auteur du programme ou du manuel se trompe une fois, et cette faute devient obligatoire pour toute la Russie), je dis seulement que tout programme pour l’école populaire est absolument impossible, et que tous les programmes pareils ne sont que des mots, des mots, des mots… Je comprends le programme qui définit le devoir que prend sur soi le maître ou le pouvoir qui fonde l’école. Je comprends qu’on puisse dire à la commune et aux parents : « Moi, le maître, j’ouvre une école et m’engage à enseigner à vos enfants telle ou