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est très importante. D’après ces articles, on comprend seulement que les auteurs du projet proposent de grever la classe des paysans d’un impôt qui doit être employé pour construire les écoles et former le capital nécessaire à leur entretien. D’après le calcul très erroné joint aux statuts, chaque paysan devra payer 27 kopeks et demi par tête (65 centimes). Cet impôt est énorme et, en réalité, il devrait être sextuplé, car le calcul cité, basé sur les données statistiques du rapport rédigé par l’académicien Vesselovsky, non seulement n’est pas fondé, mais doit absolument contenir quelque erreur typographique. Il est difficile de croire que les membres d’un comité puissent connaître si peu les conditions de l’État dans lequel ils vivent et celles de l’instruction du peuple à quoi ils ont consacré leurs travaux.

Le nombre des enfants qui doivent fréquenter l’école primaire, c’est-à-dire ayant de 8 à 10 ans, fait jusqu’à 5 pour 100 de la population rurale.

Le nombre des enfants qui doivent recevoir l’instruction primaire sera trois fois plus grand que celui-ci, car quiconque se donnera la peine d’entrer dans une école populaire verra que l’âge écolier n’est pas de huit à dix ans, même pas de sept à treize mais plutôt de six à quatorze. Actuellement, avec le nombre insuffisant des écoles, dans le district de Iassénki, pour mille âmes il y a cent cinquante élèves. Dans le district de Golovenkovo