rait par établir dans son sein des privilèges inviolables et des catégories exclusives, voilà ce qui serait nouveau dans le monde.
Rien n’indique que l’Amérique soit destinée à donner la première un pareil spectacle.
quelques considérations sur les causes de la grandeur commerciale des états-unis
Depuis la baie de Fundy jusqu’à la rivière Sabine dans le golfe du Mexique, la côte des États-Unis s’étend sur une longueur de neuf cents lieues à peu près.
Ces rivages forment une seule ligne non interrompue ; ils sont tous placés sous la même domination.
Il n’y a pas de peuple au monde qui puisse offrir au commerce des ports plus profonds, plus vastes et plus sûrs que les Américains.
Les habitants des États-Unis composent une grande nation civilisée que la fortune a placée au milieu des déserts, à douze cents lieues du foyer principal de la civilisation. L’Amérique a donc un besoin journalier de l’Europe. Avec le temps, les Américains parviendront