que leur fête nuptiale ne marque pas la fin de votre vie de femme. Continuez-la donc, avec plus de liberté, en augmentant les occasions de la rendre intéressante, au lieu de vous mettre, comme une épave et un fardeau, à la remorque des jeunes.
Vivez pour vous, sans égoïsme, vivez pour vous perfectionner et vous développer jusqu’à la vieillesse. Vivez par le cœur, mais aussi par l’esprit. Que l’expérience vous soit une richesse et non pas une amertume. Restez jeunes. Tâchez d’être gaies. Respectez la liberté de vos enfants et défendez la vôtre. Que les relations de famille soient un secours et une douceur, et non un devoir assommant.
Et, si vous le pouvez, aimez votre gendre et votre bru, maternellement quelquefois, amicalement toujours, afin qu’ils disent, en toute sincérité : « Ma belle-mère, c’est une amie… »
Quel éloge, et quelle récompense !
Si tardive qu’elle vienne, la vieillesse arrive et il faut la recevoir, comme on a reçu la jeu-