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le bonheur conjugal

nel et le sentiment maternel, — qu’il ne faut pas confondre — dominent l’amour conjugal. Certaines femmes ont un instinct maternel faible ou tardif. Elles aiment leur mari, vivent pour lui, rapportent tout à lui, attendent tout de lui, et ne se soucient pas de reproduire la race de ce mari tant aimé. La venue d’un enfant qui va peut-être les rendre laides et souffrantes, qui exigera d’elles toutes leurs forces et tous leurs soins, les consterne. Mais que vienne le petit enfant « indésiré », l’instinct se rééduquera, et la femme sentira qu’elle aussi a des entrailles de mère.