quadrille. La vue du bon jeune homme produisit sur moi un effet particulièrement désagréable. Laurette s’en aperçut :
— Tu es bien nerveuse, ce soir.
— Toute cette musique me fatigue. Et puis je meurs de soif.
— Si j’osais vous conduire au buffet ! dit Francis.
Laissant s’entre-croiser les chaînes des danseurs, nous parvînmes jusque dans la salle à manger.
— Je ne veux pas vous retenir, monsieur Perclaud. Voyez donc si mademoiselle de Corhouët n’est pas libre. Il serait aimable à vous de l’inviter.
Débarrassée de Francis, je m’assis sur une chaise, sans penser même à boire un verre d’eau. Le maître d’hôtel vint me présenter un plateau chargé de sirops et de thé. Comme je me penchais pour prendre une tasse, mon éventail tomba :
— Mademoiselle ! fit une voix tout près de moi.