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II. LUCAS AU TEMPLE DU CERISIER

nous rappelions ces vers écrits avec amour, en l’honneur de

LA PLUS JOLIE MAISON DE FRANCE

Il est une maison sur terre
Où tout me plaît, tout est riant,
Maison champêtre et solitaire
Qu’entoure un jardin verdoyant.

Il est dans le ciel une étoile
Qu’avec amour mon oui revoit,
Astre qui dans les nuits sans voile,
L’été, rayonne sur mon toit.

Il est, de grâce toute pleine,
Dans ma maison une beauté ;
Du frais jardin elle a l’haleine,
De l’asile elle a la clarté.[1]

Évoquée au rythme de ces vers, l’âme du maître de la chère maison doit errer parmi les choses aimées.


Quel calme autour de nous ! Par la fenêtre ouverte, on aperçoit les arbres du jardin. Toutes les choses sont demeurées, en témoignage de piété filiale, telles qu’elles étaient à la mort du poète.

  1. C’est l’autographe de ce dernier quatrain qui a été reproduit en tête de cette étude.