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lui refusa un drame en vers, écrit en collaboration avec Boulay-Paty et tiré du Corsaire de Byron. Il a été publié récemment dans la Revue de Bretagne.

La Révolution de Juillet ramena le débutant dans sa famille, où il resta jusqu’à la mort de son père, vers 1834.

Une des « traces littéraires de ce séjour, dit Olivier de Gourcuff, est la belle ode récemment publiée dans l’Hermine, sur la mort de Vanneau et de Papu, tués aux journées de Juillet. Citons encore sa collaboration poétique au Keepsake Breton. »

Qu’était-ce que le Keepsake Breton ? J’en possède un exemplaire dans ma bibliothèque ; je l’ai feuilleté.

Le Keepsake Breton, parut, au profit des Pauvres en 1832, à Rennes, chez A. Marteville, imprimeur de la Préfecture. La préface est une lettre de l’éditeur Fulgence Girard, un des poètes du recueil ; la post-face est aussi de lui. Les collaborateurs de ce recueil sont par ordre alphabétique, Armand (de la Durantais ?) Joseph Bernard, Boulay-Paty, Chateaubriand, Desbarres, Ducrest de Villeneuve, Duval, Fontan, Fulgence Girard, Goubert, Keratry, l’abbé de Lamennais, une Dame, Letellier, Letour-