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et le Théâtre italien, depuis le XVIe siècle… Délicatesse, finesse et souvent excès d’une imagination enthousiaste et exaltée ; peu de profondeur sans doute mais beaucoup d’esprit ; plus de propension à prendre en traits saillants le bizarre et le ridicule, que de mûres réflexions, que de caractères fortement dessinés, que de graves tableaux de mœurs ; telles seront les principales manières de voir qui donneront lieu à une nouvelle série d’esquisses littéraires. »

Cette promesse, faite dans le sixième numéro de La Variété, qui en vécut douze, n’a pas été tenue par Leconte de Lisle. Nous ne trouvons plus à glaner aux pages de la revue que les deux nouvelles : Un Premier Amour et Une Peau de Tigre, épisodes de sa vie à Bourbon et de son passage au Cap, qui témoignent, la première, d’une sensibilité très vive, l’autre, d’une tentative, pas très heureuse d’ailleurs, dans la manière humouristique et cavalière de certains conteurs à la mode d’alors. Elles sont sans intérêt au point de vue du séjour de Leconte de Lisle à Rennes.


Le 11 mars 1841, en ce mois qui vit mourir La Variété, l’étudiant inassidu fut mandé de nouveau devant la Faculté. On prononçait