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richement estoffée de diuers plumages. Et tant plus le prisonnier verra faire les preparatifs pour mourir, et plus il monstrera signes de ioye. Il sera donc mené biè lié et garroté de cordes de cotton en la place publique, accompagné de dix ou douze mil Sauuages du païs, ses ennemis, la sera assommé comme un

    trument de supplice : « Ils frottent cette massue avec une matiere gluante, prennent ensuite les coquilles des œufs d’un oiseau, nommé mackukawa, qui sont d’un gris très foncé, les réduisent en poussière et en saupoudrent la massue. Quand l’iwera pemme est préparée et ornée de touffes de plumes, ils la suspendent dans une cabane inhabitée, et chantent à l’entour pendant toute la nuit. »