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quirs qui ont fait vœu de marcher un bras levé ou sur les genoux, ou qui se sont imposé toute autre pratique de ce genre. On rencontre aussi les bœufs sacrés, que les Hindous mettent en liberté à l’occasion d’un événement important de famille. J’ai assisté à une fête religieuse (poudja) ; j’ai vu des fanatiques s’attacher à une poutre mobile par des crochets de fer qu’ils s’enfoncent dans le corps, et tourner suspendus à cette poutre en jetant des fleurs de la poudre rouge sur les assistants. Le sourire est sur leurs lèvres pendant que le sang ruisselle de leurs plaies. Les Anglais tolèrent leurs superstitions. En temps de persécution, les martyrs ne manqueraient pas.

Dès qu’on débarque à Calcutta, il vient