Page:Théroulde - Voyage dans l’Inde.djvu/249

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

sortent la nuit pour chercher leur nourriture sur les animaux morts. Rien n’est moins poétique que ces misérables créatures, sales, déguenillées, qui vivent au milieu des immondices. Il est douteux qu’il y ait des Parias riches. Des individus qui ont perdu leur caste pour s’être livrés à quelque occupation défendue se font réintégrer avec de l’argent.

J’ai entendu parler de faquirs hindous qui vivent de cadavres humains. Je n’ai jamais été témoin de pareils repas, et aucune personne recommandable ne m’a confirmé cette horrible pratique, entièrement antipathique aux lois et aux mœurs douces des Brahmanes. C’est probablement une calomnie inventée par les Musulmans.