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sible d’avoir dans le pays, et vous fait respecter. Ma position était toute différente. Le plus grand malheur pour moi était que le perwanah me traçait exactement ma route, et que je ne pus m’en écarter.

Je partis de Lahore le 25 avril, et j’allai de l’autre côté du Ravi camper à la tombe de Jéhanguir. Comme toutes les tombes des grands personnages, elle comprend un jardin, une mosquée et un caravansérail. Je continuai mon voyage, campant sous une petite tente, où je n’étais à l’abri ni du soleil, ni de la pluie, ni du vent, ni de la poussière. Quelquefois aussi je logeais dans de beaux palais entourés de jardins. Cette variété continuelle de fortune n’est pas sans charme.