Page:Théroulde - Voyage dans l’Inde.djvu/135

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

les forces du Pendjab ne tiendraient pas contre quelques régiments anglais. Randjit-Singh le savait bien, et il se moquait, dit-on, fort souvent des fanfaronnades de ses sirdars.

Les chefs natifs et les officiers européens sont payés partie en argent, partie en villages. Ils sont souvent obligés de forcer le payement de l’impôt avec des troupes qui commettent toutes sortes d’excès. Les chefs de village perçoivent les revenus pour leur propre compte, à la charge de verser une somme déterminée au trésor. Quelquefois ils dépendent ou d’un chef de district ou d’un gouverneur de province, qui lui-même paye un tribut fixe au trésor royal. Pourvu que le tribut soit payé, on ne s’occupe pas