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d’excellentes gens. On est très-bien reçu à voir le Granth et l’étang, quand on apporte ses roupies, et pourvu qu’on ôte ses souliers.

Le Pendjab est très-plat. Pendant la saison des pluies les rivières débordent, et le pays est inondé. De tous côtés s’étendent de vastes plaines non cultivées qui servent de pâturages aux bœufs et aux buffles. Ces animaux sont sacrés, et pour sa sûreté personnelle, il vaudrait mieux commettre les crimes les plus affreux que d’en tuer un par mégarde.

Il y a beaucoup de djangles ou landes couvertes d’arbrisseaux et de hautes herbes, qui atteignent jusqu’à vingt pieds de hauteur. Elles fourmillent de gibier de toute espèce.