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je laissai là tentes et bagages pour prendre le Dâk, la poste en palanquin, porté par des hommes. Je trouvai à Loudiana M. Vigne, de retour de son second voyage à Kachmir. Il me fit les récits les plus pompeux de la libéralité du gouvernement de Lahore, m’assurant que je n’avais besoin de rien pour voyager. M. le général Ventura me renouvela ses offres d’amitié et de service. Je ne songeai donc plus à me précautionner contre les accidents du voyage, et, plein de confiance, je passai le Sutlège le 15 mars 1839. Je ne trouvai rien de ce qui m’avait été positivement promis, et ce fut dans le plus misérable équipage que je traversai tout le pays. La pluie tombait par torrents. Je fus souvent obligé de me