place ! Que je fuie ! Laissez-moi tous les passages libres. Non, jamais, je ne vins faire la cuisine chez des enragés comme cet enragé-là. Mes aides et moi nous sommes tout moulus de coups de bâton. Mon corps n’est que douleur. Je suis mort. Maudit vieillard, qui fait ainsi de moi son gymnase ! Jamais on ne fournit le bois plus libéralement. Aussi ne nous a-t-il chassés de la maison, qu’en nous en chargeant tous de la belle manière. Ah ! ciel, je suis perdu ! Malheureux ! II ouvre, le voilà, il nous poursuit. Je sais ce que j’ai à faire ; il me l’a enseigné lui-même.
Acte III, Scène II.
EUCLION, CONGRION.
EUCLION.
Viens ici. Où t’enfuis-tu ? Arrêtez, arrêtez !
CONGRION.
Qu’est-ce que tu as à crier, butor ?
EUCLION.
Je vais te dénoncer aux triumvirs.
CONGRION.
Pourquoi ?
EUCLION.
Parce que tu es armé d’un couteau.
CONGRION.
C’est l’arme d’un cuisinier.