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PHILOXÈNE, montrant Bacchis l’étrangère.
Vois-tu cette femme ?
NICOBULE.
Oui.
PHILOXÈNE.
Elle n’est pas mal.
NICOBULE.
Très mal, par Pollux, et toi pis encore.
PHILOXÈNE.
Enfin j’aime.
NICOBULE.
Tu aimes, toi ?
PHILOXÈNE.
Ennuyeux censeur !
NICOBULE.
Vieil imbécile, toi amoureux à ton âge ! oses-tu bien ?
PHILOXÈNE.
Pourquoi non ?
NICOBULE.
C’est un scandale.
PHILOXÈNE.
Trêve aux discours. Je pardonne à mon fils. Tu dois pardonner au tien. Ils aiment, ils ont raison.
BACCHIS L’ATHÉNIENNE, à sa sœur.
Viens.
NICOBULE.
Les voici enfin ! Eh bien ! endoctrineuses de vices, traîtresses, nous rendez-vous nos fils et mon esclave ? Faut-il employer la force ouverte ?