Page:Terrail - La France socialiste.djvu/310

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

« Je prends la liberté de rappeler l’Assemblée au calme, » (Ces paroles sont fort applaudies.)

séance du 10 octobre 1871

Le cit. Président… « Je donne lecture de l’adresse suivante adressée à nos frères les travailleurs des campagnes.

… « Tous les désordres qui ont pu se produire et que l’on a mis à notre compte, toutes les utopies économiques, toutes les théories qui inquiétaient les intérêts, vous devez le voir maintenant, ne venaient pas de nous. Ils venaient de faux ouvriers payés par les ennemis de la république, individus qui veulent avoir le gouvernement du pays pour l’exploiter, Serrez donc la main fraternelle et amie que nous vous tendons et marchons ensemble à la conquête du progrès. »

Voix diverses : On demande les noms.

De toutes parts : Le Congrès ! Le Congrès !

Le cit. Président. « C’est le Congrès tout entier qui envoie cette adresse aux travailleurs des campagnes. » (Aplaudissements.)

(La Tribune, vendredi, 13 octobre 1876).

La calomnie odieuse, qui attribuait à l’intrigue bonapartiste l’insurrection socialiste de juin, est ainsi ramassée par les syndicats et étendue par eux à toutes les révolutions populaires.

le banquet fraternel du congrès

… Le dîner terminé, le cit. Bonne se lève, monte à la tribune et s’exprime ainsi : « Citoyennes et citoyens, j’espère que ce banquet servira à resserrer les liens qui unissent les travailleurs de province et ceux de la