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« La presse vénale, qui criait à cor et à cri que les délégués seraient des énergumènes enragés, est forcée de reconnaître la modération parfois trop extrême de nos revendications. Les abus y sont mis à nu, mais avec sagesse, avec calme… Et quand les travailleurs agricoles et les travailleurs industriels marcheront la main dans la main, alors nous aurons conquis la République, c’est-à-dire la Paix et la Liberté ! » (Double salve d’applaudissements.)

Rapport de la 2me  commission

« Considérant que le temps nous manque pour développer nos conclusions, nous proposons qu’il soit nommé une commission spéciale composée de délégués de Paris, chargée de présenter à nos députés les plus autorisés les délibérations du Congrès, afin que nos revendications soient défendues par nos législateurs, et que le Congrès nous trouve prêts à soutenir la question sociale qui est la base fondamentale de toutes les sociétés. »

L’assemblée consultée sur les conclusions de ce rapport les vote à une très grande majorité. (Nombreux applaudissements.)

séance du 10 octobre
(La Tribune, 12 octobre 1876)

Après la lecture du 1er  rapport de la 4me  commission :

Le cit. Guillon (de Paris)… « Jusqu’à présent, citoyens, le Congrès a étonné le monde entier par sa modération et la dignité de ses opérations.

« Il ne faut pas que dans la dernière séance on puisse dire que nous nous sommes départis de cette sagesse.