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leur, où ils n’entraient point, et qui leur prenait des adhérents.

Les blanquistes se réjouissaient des dissensions du parti ouvrier. Ils gardaient une neutralité absolue entre tous les belligérants. Ils se tenaient prêts à profiter de tant de divisions.

C’est un nouveau parti, le parti anarchiste, qui en profita tout d’abord. Dans les groupes d’études sociales, quand on vît que les chefs passaient tout leur temps à se quereller, on pensa qu’il ne fallait pas de chef et on prêta l’oreille aux conseils de M. Émile Gautier.

Nous avons fait connaître ailleurs le parti anarchiste, M. Émile Gautier et les raisons qui menèrent ce jeune homme de grande valeur à l’anarchisme. Nous n’avons pas, dans ce résumé de la situation révolutionnaire, à revenir sur ces sujets.

Les anarchistes, parmi lesquels la police recruta ou fit entrer beaucoup de ses agents[1],

  1. Se reporter au chapitre sur la Presse révolutionnaire.