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tion à M. Guesde quand il demanda, au Congrès de Saint-Étienne que, dans l’examen du conflit pendant entre l’Union fédérative, le Comité national d’une part et la Fédération du Centre de l’autre part, les membres du Comité et de ces deux fédérations, fussent récusés.

Le parti pris de condamner les guesdistes était bien évident, puisque leurs accusateurs restaient leurs juges. On en eut une autre preuve lorsqu’on rejeta la proposition guesdiste d’accorder « même temps de parole, et dans la même séance, aux deux parties en présence. »

Les guesdistes se retirèrent alors du Congrès et allèrent tenir un Congrès rival à Roanne. Les ennemis des révolutionnaires eurent le plaisir de voir « les possibilistes » exclure les guesdistes du parti, et les guesdistes prononcer la dissolution du Comité national, l’exclusion du parti de toutes les Chambres syndicales et groupes qui resteraient en communication avec ce Comité, etc.