Page:Tercy - Le Juif et la sorcière, 1833.pdf/73

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
67
ET LA SORCIÈRE

il en serait autrement, penses-tu que je consentirais à te laisser errer seule, à cette heure, à travers les chemins que nous venons de parcourir ? En aurais-tu toi-même le courage ? »

Elle baissa les yeux en soupirant.

« Tu es une aimable et douce créature ! reprit Elie, et je voudrais te protéger toujours. »

Elle soupira encore. Le jeune homme, au moment de se mettre en route, s’agenouilla devant son père, qui étendit sur lui ses mains tremblantes pour le bénir ; Brigitte s’inclina avec respect. Ils partirent.


Séparateur