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LE JUIF ET LA SORCIÈRE
une curiosité qu’il serait dangereux de satisfaire. Garde le silence avec eux sur ce qui t’arrive aujourd’hui ; ne leur confie point ce papier, et n’avoue tes secrets qu’aux Juifs qui te demanderont à les connaître : il y va de ton intérêt et de celui de ton enfant. Elle est malade, l’enfant ? ajouta-t-il.
— Oui ! dit Magui. »
C’était le premier mot qu’elle eût prononcé depuis l’apparition de l’étranger. Il examina Brigitte, toucha son bras, son front, entr’ouvrit sa petite bouche, et donna à Magui une drogue, en lui en prescrivant l’usage pour la guérison de la petite malade ; ensuite il fit plusieurs signes sur le berceau, prononça plusieurs paroles dans une langue inconnue, et se retira.
