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CHAPITRE II.

Il ne faut pas croire, toutefois, que la misère, l’affligeante et hideuse misère fût le partage de Magui ; non, elle travaillait, et, laborieuse et intelligente comme elle l’était, son travail aurait pu la faire vivre dans l’aisance ; mais elle n’avait rien à elle, la bonne fille ! ses amis, ses amans, ses voisins, les pauvres qui ne pouvaient pas ou ne voulaient pas travailler, tous avaient part