Page:Tercy - Le Juif et la sorcière, 1833.pdf/13

Cette page a été validée par deux contributeurs.
7
ET LA SORCIÈRE

lui criaient d’un ton goguenard :

« Eh bien ! Magui, toujours du souci comme à l’ordinaire ?

— Pourquoi en prendrais-je ? répondait la bonne fille ; la grêle peut tomber, ce ne sera pas sur mes terres ; la comtesse Marguerite peut avoir envie de remplir ses coffres, ce n’est pas à moi qu’elle s’adressera : mes parens (Dieu leur fasse paix) ne m’ont laissé que ce pauvre abri, qui est bien assez solide pour le temps qu’il doit durer. Ma foi, c’est à vous autres riches à en prendre, du souci ! »

Et elle achevait sa chanson.

Séparateur