N’importe, rebelle à toute domination occulte, je travaillais avec plus d’ardeur que jamais à créer des groupes, je mettais tous mes soins à les placer dans une indépendance absolue, je réussissais enfin à les fédérer en dehors de toute action maçonnique.
Au bout de sept mois, vingt-trois groupes français étaient constitués. En février 1883, ils étaient au nombre de cent-deux. Enfin, à l’époque de ma conversion, la fédération française se composait de cent-trente-huit sociétés unies directement les unes aux autres, sans compter cent-quarante-trois groupes adhérents et en correspondance ; les sociétés directement liguées et formant « l’Union de France » représentaient au total dix-sept mille adhérents environ. La Commission Centrale siégeait à Paris.
Le 15 août 1882, une ligue espagnole se créa sur le modèle de la fédération française, avec siège central à Barcelone.
En ces derniers temps, une quatrième ligue se fonda dans l’Amérique du Sud, avec siège central à Guatemala.
Toutes ces ligues, — Union d’Italie, Union de France, Union d’Espagne et Union du Sud-Amérique, — correspondent entre elles,