sent trop sur la bonté de leur cause. Ils oublient le vieux proverbe : « Aide-toi, le ciel t’aidera. »
Je terminerai par quelques mots sur les ouvriers de la besogne impie.
Ils peuvent être répartis entre trois classes : les anciens prêtres, aigris par les mécomptes de leur apostasie ; les mystificateurs sceptiques, pour qui le blasphème est un amusement et qui se font un jeu d’inventer les contes les plus invraisemblables ; les exaltés, qui se montent la tête et finissent par croire de bonne foi aux fantaisies de leur propre imagination.
Les « défroqués », — on appelle ainsi les anciens prêtres dans le monde républicain, — se distinguent par une sorte d’ardeur de convention ; ils sont, pour ainsi dire, résignés à faire profession de violence. Quiconque les fréquente se rend facilement compte de leurs luttes intérieures. J’en ai connu quelques-uns, de ces déclassés du sacerdoce. J’ai été le confident de leurs souffrances et de leurs amertumes. Ils sont beaucoup à plaindre.
Les fidèles, instinctivement, les repoussent, et les impies ne les accueillent pas.
Ils sont les plus malheureux des hommes.
Si, au lieu d’être le dernier des indignes,