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le gouvernement subit depuis trop longtemps les violences. »

Le verdict du jury de la Seine souffla sur ce château de cartes ministériel. Les finesses de Le Royer se retournèrent contre lui. Ayant acquitté Léo Taxil, les jurés, à plus forte raison, devaient acquitter Paul de Cassagnac. C’est ce qui arriva.

Il me reste encore un mot à dire au sujet de cette brochure : À bas la calotte !

Sa préface avait été assez remarquée. L’avocat général en donna lecture en Cour d’assises ; c’était un morceau à sensation. J’y rappelais Mettray, mettant en scène Mgr Guibert, qui, en 1868, était archevêque de Tours.

Je fus, en effet, à cette époque, visité dans ma cellule par un ecclésiastique appartenant à l’administration de ce diocèse ; mais qui était-ce ? Je ne m’en souviens guère. Peut-être fut-ce un grand vicaire, peut-être et très probablement un simple curé. La scène rapportée par moi était exacte ; mais, en tout cas, mon interlocuteur ne fut pas Mgr Guibert. Je ne l’avais fait figurer dans mon dialogue, que pour donner plus de piquant au récit.