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nerie. Ainsi, il y a l’Adoption ou cérémonie du Protectorat, qui est le baptême maçonnique des louveteaux ; il y a les Fêtes d’Adoption ou Tenues Blanches, qui sont des réunions joyeuses avec banquet et bal où les Maçons reçoivent leurs femmes, leurs parents et leurs amis du monde profane ; il y a enfin les Loges d’Adoption, qui sont des Loges de Dames, il y a la Maçonnerie d’Adoption avec ses Rites particuliers, qui est la Maçonnerie de certaines dames. Tout cela porte le même nom, et pourtant tout cela est fort distinct. Bien des auteurs, à raison de ce qu’ils n’avaient pas reçu l’initiation maçonnique, ont confondu une Adoption avec une autre et commis méprises sur méprises. Mais, à présent, le public verra clair.

Il se peut que cette explication sommaire que je viens de donner gêne un certain nombre de Maçons, hommes mariés, qui, à cause de leurs serments, n’ont pas fait à leurs épouses telles et telles confidences ; je le regrette, mais, tant pis !

Je me suis juré, moi, de projeter sur la Maçonnerie une lumière complète ; et, si ma Loge, le Temple des Amis de l’Honneur Français, a eu, le 17 Octobre 1881, l’extrême obligeance de me délier de mes serments maçonniques, — ce dont je ne saurais trop la remercier, — d’autre part, j’ai à cœur de tenir la promesse que je me suis jurée, je ne faillirai pas au devoir de faire pénétrer au fond des antres de la secte le jour le plus éclatant.